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NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE. 37 truction des églises de Saint-Nizier et de Sainte-Marie ; cependant il avoue : « qu'il pourrait bien être question « dans ce texte deN.-D.de la Platière,oud'un oratoire « de Marie, voisin de Saint-Nizier Nous n'avons, * « ajoute-t-il, retrouvéaucun monument antique qui fixât « l'année de la construction de N. D. deFourvière. . . « Notre-Dame-de-Bon-Conseil fut le premier titre « sous lequel la sainte Vierge fut honorée au sommet de « la colline. » (PP. 26-28.) M. Meynis, dans son Histoire du culte de la sainte Vierge à Lyon (1865), nous dit r « Quelques auteurs ont « cru que la fondation d'un oratoire dédié à la sainte « Vierge, sur le point culminant de la colline de « Fourvière, devait être rapportée à une date plus an- <.< cienne, tout au moins à l'époque où le vieux Forum « s'écroula, c'est-à -dire en 840 ; mais cette opinion « n'est appuyée d'aucune preuve. Si réellement un « sanctuaire sous le vooable de Marie eût existé dans ce c lieu, dès ces temps reculés, comment se ferait-il qu'il « n'eût laissé, dans notre histoire, aucune trace, k « aucun souvenir, que nos vieux chroniqueurs auraient « recueillis? » Il résulte de ces citations que l'on peut raisonnablement attribuer la primauté de l'antiquité à la chapelle de Sainte-Marie-au-Bois, qui devint la propriété des cha- noines de Saint-Ruf (1). (i) Rufus, Roux; d'où sont venus les noms si nombreux de Rousseau, Roussel, Roussclel, Roussct.