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MAESOLUER DES VIVETJÈRES. 3G1 Cette pièce est précédée d'un avertissement, dont la lec- ture emprunte quelque intérêt aux appréciations qu'elle contient sur le public lyonna.is de l'époque. Je le copie: « Cette comédie jouée avec succès, sur un théâtre par- ticulier, devant une société nombreuse et choisie, fut re- çue avec empressement par les comédiens italiens, et r e - présentée sur leur théâtre ; son sort fut très-différent de celui auquel ils avaient paru s'attendre. L'auteur la retira le même soir...., fit des retranchements, la réduisit en un acte.... « Appelé dans cette ville, (1) par l'amitié et par les agré- ments de toute espèce qu'elle, offre aux étrangers, il relut Céphise à quelques personnes. Le plaisir qu'elle parut leur faire, le zèle et le talent de plusieurs acteurs l'ont décidé à la faire représenter. Le succès qu'elle a eu a passé son espérance; tous les traits ont été sentis, saisis, par un public impartial. Les rôles ont été rendus avec intelligence. La troisième représentation a eu encore plus d'ensemble que la première. L'affluence des spectateurs, l'indulgence qu'ils ont témoignée, les marques particuliè- res et flatteuses de bienveillance, que quelques-uns d'eux ont daigné donner à l'auteur, tout se réunit pour le péné- trer de reconnaissance et lui faire désormais une loi de consacrer quelque fois aux plaisirs de cette ville l'emploi de ses faibles talents : heureux s'il peut réussir. » L A CONFIANCE TRAHIE, comédie en un acte et en prose, fut représentée en 1784. NORAC ET JAVOLCI, drame dont le sujet est un épisode de la vie de Beaumarchais, fut joué pour la première fois à Lyon, le 3 mars 1785, et imprimé en cette ville, au profit des pauvres mères-nourrices, la même année. Cette pièce est précédée de cet avis : (1) Lyon', clans le mois de novembre 1783.