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498                    HISTOIRE.

Villefranche et de Lyon s'applique également au dépar-
lement du Rhône, qui a perdu un peu d'un côté, mais
gagné beaucoup de l'autre.
   L'acte le plus important de tous ceux que je viens de
mentionner, celui qui porte un cachet particulier, c'est
la loi du 24 mars 1852, qui a réuni à Lyon les trois
communes suburbaines : Vaise, la Croix-Rousse et la
Guillotiere, et au département du Rhône (ou pour mieux
dire encore à Lyon) quatre communes de l'Isère : Vil-
leurbanne, Vaux, Bron, Vénissieu. Par la même loi,
Lyon fut divisé en cinq arrondissements municipaux ou
mairies^ et la préfecture installée à l'Hôtel-de-Ville .
Comme à Paris, les mairies de Lyon ne sont plus que des
bureaux de l'état civil. La commune de Lyon n'existe
 plus que de nom. Peut-être est-il impossible, avec nos
 idées de centralisation gouvernementale , de laisser
 vivre les grandes communes -, mais c'est un fait grave
que cette absorption de la commune par l'État : l'avenir
seul en démontrera le bien ou le mal.
                        LOIRE.
                      COMMUNES.

   1° Suppressions. Comme dans le département du
Rhône, il y a eu dans la Loire quelques suppressions de
communes par annexion. Une loi du 31 mars 4855a
réuni à Saint-Etienne quatre communes suburbaines :
Montaud, Beaubrun, Valbenoite et Outre-Furaru
   2° Créations. Il a été créé quatre communes nouvel-
les dans le département de la Loire. Le Cergnes, bourg
de la commune de Sevelinges, déjà élevé au titre de
paroisse, a été élevé au rang de commune distincte par