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310            HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON.
Nous ne savons si cette morale serait goûtée des journalistes
de nos jours.
   Le Nouveau Mercure imprimé à Lyon n'est que la reproduction,
à peu de choses près, de l'édition de Paris. Nous disons à peu
de choses près, car on y trouve plusieurs pièces en prose et en
vers d'auteurs lyonnais, ainsi que certains faits qui concernent
notre ville, et qui ne doivent pas se trouver ailleurs.
   Le Mercure de Paris, dont l'influence a été si grande sur notre
littérature française, a vécu de 1605 jusqu'à nos jours. Créé
sous le titre de Mercure français, il devint successivement:
Mercure galant, Nouveau Mercure et Mercure de France. La
collection de ce journal comprenait, en 1789, onze cents volumes.
Interrompu pendant les troubles révolutionnaires, il a reparu
depuis. Nous n'avons trouvé la réimpression à Lyon du Nouveau
Mercure que de 1677 à 1695. Cette collection appartient à la
Bibliothèque de la ville. Nous n'osons affirmer qu'elle soit com-
plète, et que la fin de 1695 soit le terme de son existence à Lyon.

   GASSETTE. Paraissant une fois par semaine (le samedi) sans
nom de rédacteur. Lyon, Pierre Valfray, imprimeur du roi, 1738-
1749? in-4.
   Nous n'avons vu ce journal que du 4.janvier 1738 au 31 dé-
cembre 1749. Les numéros d'ordre recommençaient chaque
année. Nous ne savons pas, d'une manière certaine, si cette pu-
blication a été continuée beaucoup plus tard et si ses commen-
cements remontaient beaucoup plus haut. Nous présumons seu-
lement qu'elle n'a pas dû se borner à ce laps de temps.
   Pierre Valfray, le rédacteur-imprimeur, a été échevin de
1742 à 1743. Sa feuille ne contenait guère que des extraits
des nouvelles étrangères. Elle n'était d'ailleurs qu'une reproduc-
tion de la Gazette de France. On sait que les imprimeurs du
roi avaient seuls le droit de réimprimer ce journal. Ils y ajou-
taient, avec l'agrément de l'autorité civile, le récit des faits arri-
vés dans la localité. Valfray a usé rarement de cette permission.

   FEïXiSiî.E des articles enregistrés au bureau d'avis et d'adres-