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AUTEL D'AVENAS. 261 e née de pilastres variés, sculptés dans le faire du XII siècle. On y trouve aussi l'ogive mêlée au plein-cintre. La petite coupole qui ombrage le chœur, est portée par quatre arcs aigus. La porte d'entrée offre la même disposition. C'est l'arc de transition, comme on le voit dans les baies de l'église de Saint-Pierre de Mâcon, dont le sacre eut lieu en présence de saint Louis, deux ans seulement avant la donation d'Avenas. L'hypothèse qui fesait'remonter l'érection d'Avenas à Louis- le-Débonnaire, est surtout inconciliable avec l'architecture de cette église: ce serait vouloir assigner à ce. petit sanctuaire, perdu dans les rochers du Beaujolais, l'origine de l'architecture gothique et la reculer à une époque incontestablement trop an- cienne. Notre appréciation d'Avenas, basée sur des faits historiques simples et précis, est donc aussi justifiée par les formes architec- toniques de cette église. Si elle enlève.à ce monument le pres- tige de quelques siècles : elle le rend plus vénérable encore en découvrant la main du saint roi qui en dota cette solitude. C'est là une relique bien précieuse. M. l'abbé BouÉ, Curé d'Ainay, Lyon, le 3o juillet I 8 5 I .