Revue du Lyonnais » série 3 - n°16 ( 1873 ) » pp.473

            HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES.            473

 avec Louis de Savoie, seigneur de Vaud et Nicolas de Bil-
lens, jurisconsulte, fut arbitre d'un différend survenu entre
Louis , sire de Beaujeu , et Amé-le-Grand ,] comte^ de
Savoie.
   Par son testament dumois de mai 1294, Louis de Beaujeu
légua 60 livres viennoises de rente à Guy deSaint-Trivier pour
en jouir pendant sa vie, à prendre sur ses péages et leides
de Villefranche, outre tout ce qu'il lui avait donné, qu'il
lui confirme, lui en faisant un legs en tant que de besoin ;
il le nomma aussi le curateur de ses enfants. Par son codi-
cile du samedi après l'Assomption de la Sainte-Vierge 1295,
il le déchargea de toute l'administration qu'il avait eue de
ses affaires et lui légua 10 sols de rente, qu'il devait pren-
dre au Port-Neuf, sous la maison de Beauregard, et tout le
droit qu'il avait dans les eaux de la Saône depuis le port de
Frans jusqu'à la queue de Grelonges, s'y retenant néan-
moins le droit de fief.
   Guy de Saint-Trivier jura le traité de paix fait, l'an 1293,
entre Amé-le-Grand, comte de Savoie, et le dauphin de
Viennois par l'entremise du pape Clément V.
   Eléonore de Savoie, dame de Beaujeu et de Dombes, le
nomma, l'an 1296, exécuteur de son testament.
   Au mois de mai 1297, Guy de Saint-Trivier acheta des
exécuteurs du testament d'Aimon d'Ouroux ou de l'Ouvroir,
de Operatorio, bourgeois de Belleville, qui étaient l'abbé de
l'abbaye de cette ville, Bonin, qui en était bourgeois, et
d'Etienne, curé de Genouilleux, la moitié du péage de Cha-
vagneu qui se levait et avait coutume de se lever au port de
Belleville, à l'exception du péage de la treizième partie
de tout ce droit de péage, du droit de gouvernail et du
péage des poissons, qui appartenaient au monastère et à
la maison du Temple de Belleville. Le prix de cette vente
fut de 750 livres viennoises, que M. de Saint-Trivier leur
 paya comptant. Le contrat de vente fut passé en présence
 de Milon de Vaux, chevalier, et de Simonin de Tanay, da-
 moiseau. Il fut reçu par Peronin de Cran, notaire de Lent,
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