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LE CHATEAU B'ALEOW. 373 ' rite, cependant il nous est impossible de la démontrer his- toriquement, les matériaux manquent, la bibliothèque pu- blique de Lyon, soit dans' ses manuscrits, soit dans ses imprimés, ne présente pas une seule histoire de la noblesse lyonnaise et forézienne. Le sol du Lyonnais et du Forez semble avoir été infertile, et les grands noms que l'on ren- contre dans nos nobiliaires, tels que ceux des Âlleman, des Maugiron, des laPoype, desChandieu, des de Luzy, des Miolans, des Terrà il, des Grolée, des d'Albon, sont des noms dauphinois, mais cela n'est-il pas une nouvelle pro- babilité en faveur de notre système ? Quoi qu'il en soit, les historiens sont d'accord sur le point que les d'Albon-Forez étaient célèbres dès le xn e siècle. Leur nom se retrouve partout, dans l'Eglise, au service du roi. Un Jean d'Albon est cbamarier de l'église de Saint- Paul de Lyon vers 1327. En 4392, un Guillaume d'Albon est châtelain de Con- drieu et gardien des terres du chapitre. — Plusieurs d'Albon allèrent en Gmienne combattre l'Anglais. Vers 4 350, la tige première des d'Albon portait le nom d'Albon-Sugny, ils avaient acquis Sugny des seigneurs d'Urphé. A partir du commencement du xve siècle, on a sur eux des documents beaucoup plus complets. François d'Albon, abbé commendataire de Mauzac, chanoine et comte, était issu des Albon-Sugny, vers 4 400; Guillaume d'Albon, abbé régulier de Savigny, était fils de Guillaume d'Albon, seigneur de Saint Forgeul, et de Françoise de l'Espinasse, dame de Saint-André en Eoan- nais. Jean d'Albon lui succéda dans l'abbaye, dont un au- tre, Claude d'Albon, fut établi abbé commendataire.