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348 ' ETIENNE MARTELIANGE. A l'endroit où existe encore le collège il y avait, au xvie siècle, un petit château qui passa, en 4569, dans la famille Coton par le mariage de Philiberte Champrond avec Guichard Coton, seigneur de Chenevoux, châtelain de Néronde. Jacques Coton, sur les instances ^t les conseils de son frère Pierre, donna cet immeuble aux Jésuites pour y fonder un collège. Du reste ceux-ci n'avaient pas attendu pour agir l'acte de fondation qui est du 2 août 1614 j-en janvier 1607, Henri IV avait signé des lettres patentes adressées au bailliage de Forez, pour permettre l'établis- sement des Jésuites à Roanne ; ces lettres furent enre- gistrées le 5 décembre 1609 et, par délibération du 12 octobre 1608, les habitants de la ville s'engageaient à employer 7,500 livres pour acheter une maison et un emplacement pour bâtir le collège. Enfin le P. Coton avait aussi, dès les 9 janvier 1608 et 23 août 1609, obtenu du pape Paul V des- bulles pour la réunion au nouveau collège des prieurés de Riorges en Forez et d'Aigonnay en Poitou. siani tenuere, Oppidum hand ignobtle est Rhodumna, ducatus caput. Suas ad collegium in hae urbe ponçndum œdes donavit Jacobus Cotonus , Palris Pelri Cotoni frater, ab ipso identidem admonitus , ut auetori bonorum om- nium Deo, a quo se fortunis auctum liaud modieis intelligerei, gratiam re- ferre eonarelur, et earum partent aliquam religioni, ae bonis arlibus in patria fovendis impendcret : nihil a'.ceplius Numini nb ipso péri posse, nikit in quo publicis commodis serviret illustrius, vel eliam suis. Simulque plurima sacrifieiorum millia eommemorabal, quœ, fundato collegio, esset conseeulurus. Horlaloro Jacobus Cotonus non egebat, qui jam (ilium suum, Ignatium Cotonum, Deo ae Socielale noslrœ, in qua vilam paueis port annis pie elausit, obluleral. Itaque non tanlum œdçs , quas dixi, soéiis concessil ; verum eliam iisdem vectigal neeessarium prolixe atlribuit, ae templum a fundamenlis erexil. (SOCIETATIS JESVJ HISTORIÉE, lib. XV, pars V, ». 28, p . 313.)