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ÊTJEHNE MARTELLANGE. 343 que Blondel n'a pas jugé à propos d'intercaler dans son recueil. La boiserie de la porte du noviciat a été aussi gravée toujours par J. Marot, ainsi que nous l'avons signalé déjà ; elle témoigne du mérite de Martellange et de la haute estime que ses contemporains eurent pour lui. Cette porte était formée d'un chambranle couronné d'un fron- ton brisé, dans lequel était placé un de ces gracieux car- touches dont est rempli l'ouvrage du P. Derand, que nous aurons à examiner à la fin de cette étude. Les panneaux latéraux sont décorés d'une chute de feuilles et la porte est surmontée elle-même de deux médaillons à bordure de lauriers dans lesquels figurent les bustes de profil du Christ et de la sainte Vierge. Mais c'est dans les vantaux que Martellange s'est montré dessinateur; les panneaux, fort simples, sont enrichis de gracieux rinceaux et de feuillages en forme d'arabesques. Il règne dans toute cette composition une g'rande fi- nesse de détails alliée aux plus élégantes proportions. Si l'on considère la vue cavalière des bâtiments dans le plan de Bretez (4 739) et dans celui de Jouvin de Rochefort, on voit que les bâtiments du noviciat faisaient, l'angle des rues du Pot-de-fer et de Mézières. L'église est sur la rue du Pot-de-fer avee une rotonde en face ménagée au dé- triment des bâtiments joignant le séminaire Saint-Sulpice. Du côté de l'épitre est la salle de congrégation se reliant avec les bâtiments d'habitation situés le long de la rue Mézières. La toiture de l'église est aiguë ; à l'intersection tlarot, arehiteete parisien. Demeurant au faubourg Saint-Germain à la rue Guizarde, à l'enseigne de la ville d'Amsterdam. 110 pi. On y remarque, pour le Noviciat des Jésuites, 1° le plan, 2° la planche avec mi-partie de la façade et mi-partie de la coupe transversale , enivres qui ont été utilisés par Blondel, et 3° la COJJIC longitudinale.