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ETIENNE MARTELLANGE. 339 « en 4617, qu'elles seraient mesurées par le mitan d'i- « celles, comme il l'avoit faictau noviciat dont il leur fit « la figure. » Nous insistons de nouveau sur cette circonstance parce que d'Argenville et autres ont dit que le premier essai du talent de Martellange fut l'église de Lyon, et ils n'ont cité le Noviciat de Paris qu'à la fin de sa carrière, en 4630, parce que la pose de la première pierre de l'église n'eut lieu qu'à cette époque. On a vu cependant que Martellange, à dater de sa réception comme coadjuteur au temporel, en 1603, a fourni toute une série de projets pour les édifices de la Compagnie. La plupart de ces ouvrages ont été menés de front et, si Martellange parle, en 1617, des voûtes du Noviciat, il faut admettre au moins que les plans du bâtiment d'habi- tation en étaient tracés et les travaux en cours d'exécution. D'un autre côté, il ne faut pas oublier que ce qu'on nomme la première pierre d'un édifice est fréquemment la dernière et, souvent même, dans les églises, celle qui est enfouie sous l'autel. La convenance de la faire poser par un personnage influent, auquel on tient à réserver cet honneur, a souvent motivé des retards qui, en définitive, n'ont aucune importance sérieuse pour une cérémonie entièrement facultative. Enfin Martellange, comme on le verra plus loin (cha- pitre VIII), aida le P. Derand dans les travaux de l'église de la rue Saint-Antoine, dont la première pierre fut posée par le roi Louis XIII, en 4627. Il devient donc assez JifScile de déterminer lequel de tous ces édifices a eu la priorité dans les travaux de Mar- tellange. La première pierre de l'église du Noviciat fut posée le