page suivante »
ETIENNE MARTELLANGE. 333 « herbes y viennent et qu'une infinité de simples beaux « et bons s'y trouvent... (83) ? » Un ancien manuscrit et Marchand de Burbure (84) racontent que les Jésuites arrivèrent à la Flèche le 2 jan- vier 1604 et aussitôt on prit les mesures nécessaires pour leur installation. Il fallut acquérir diverses maisons et dépendances, en outre du château de Françoise d'Alençon, pour augmenter l'établissement. On procéda, ensuite au devis du bâtiment e t , le 27 mars 4606, on adjugea la maçonnerie à un sieur Bideau, au prix de 30 livres la toise, là charpenterie à un nommé Plessis et la couverture à un nommé Estourneau , à rai- son de 4 8 livres la toise. Il paraît, plus tard, un entrepreneur général nommé Féron, sieur de Longue-Mazière, qui se chargea de bâtir l'église, la sacristie, le clocher, la salle des actes, celle de la bibliothèque, le corps de logis entre la cour royale et la cour des classes , ainsi que le carré du bâtiment du pensionnat ; le tout pour la somme de 240,000 livres. En 1608, un nouveau marché fut passé avec le même entrepreneur pour donner plus d'épaisseur aux murs, piliers, pilastres , arcs-boutants de l'église ainsi que pour (83) Jean Hirel, Dédicace au Fléchois Fouquet de la Varenne. (84) Essai historique sur la ville et le collège de La Flèche, par M. Mar- chand de Burbure, ex-membre de l'Académie des sciences de Châlous- sur-Marno et membre correspondant de la Société libre des Arts du Mans. Angers, veuve Pavie, 1803. Cet écrivain a eu probablement entre les mains, pour ce travail, \emanusaHl dit du Pire Jésuite, dont l'auteur est resté inconnu. La bibliothèque du prytanée militaire en possède une copie achetée au Mans dans une vente, et qui faisait partie des archives du collège ; l'original est perdu. Marchand de Burbure estropie souvent les noms propres et il y a lieu d'y prendre garde (Note communiquée par M. Semery, bibliothécaire du Prytanée).