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308 HISTOIRE DE SAINT-TMVIER-EN-DOMBES. remplacer l'ancienne, abattue, en 1793, par ordre de la' commission révolutionnaire. Le sanctuaire paraît un peu moins ancien que la tour du clocher et est de style ogi- val. La nef de l'église fut reconstruite, en 1733 , avec des matériaux provenant de la démolition de celle de Saint- Michel-d'Ainay, et a été agrandie il y a quelques années. Les familles de la Teyssonnière et de Verfay avaient leurs tombeaux dans l'ancienne église. L'altitude de St-Trivier, près du domaine de la ville, est de 255 m. au-dessus du niveau de la mer. Du temps que là baronnie de Saint-Trivier appartenait à l'hôpital de la Charité de Lyon, ses recteurs y faisaient deux voyages par an, en mai et en novembre ; à leur arri- vée, ils devaient d'abord visiter le Saint-Sacrement. La terre de Saint-Trivier était la plus ancienne baronnie de Dombes, de laquelle relevaient autrefois les seigneuries deBaneins, Francheleins, MasdeFayeton, Mottadest, Cha- neins, Graveins, Villeneuve, Montagneux, Chaillouvre, Messimy, Montceau, Fleurieu etSaint-Cyr; la baronnie de SaintrTrivier comprenait cinq clochers ou paroisses : Saint- Trivier, Montagneux, Saint-Christophe, Percieuxet Saint- Cyr en partie ; les seigneurs avaient un juge ordinaire, un juge d'appel, un châtelain, un procureur d'office, greffier, concierge des prisons, garde-bois et avaient le droit d'accorder des provisions de notaires, procureurs et sergents. Les limites de la baronnie de Saint-Trivier commençaient à la Croix-de-Jean-de-France , suivaient le chemin de Saint-Trivier à Mâcon jusqu'à un autre chemin,'intercepté, prenaient le chemin de Chaillouvre, du côté du nord, puis un autre chemin du couchant au levant, longeaient la rivière de Moignans jusqu'au gué de Pierre-Blanche> remontaient par le chemin de Villefranche à Châtillon, se dirigeaient vers le plâtre appelé la commune ou trevio de Béreins, joignaient diverses haies, passaient ensuite entre les étangs Roux et Guillermet jusqu'au trêve du moulin