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268 ETIENNE MARTELLANGE. aucun intérêt à cette lecture n'auront qu'à en feuilleter rapidement les pages; et, du moins, celles, moins impa- tientes et auxquelles aucun détail n'est indifférent, pour- ront y puiser quelques renseignements utiles ou suscep- tibles de développements nouveaux. On a vu que des modifications avaient été déjà appor- tées en 1616 au plan de 1610. Ainsi l'église qui, dans le plan primitif, devait être au • sud-est du bâtiment n'a pas été exécutée ; la chapelle ac- tuelle est une grande pièce carrée n'accusant aucune destination religieuse. La cour centrale avec ses galeries subsiste encore ; la façade sud-est n'a pas été changée ainsi que le fronton et la petite tour construits sur les plans de Martellange. On s'est contenté, en 1861, d'ajouter pour le lycée plu- sieurs bâtiments parallèles. En somme, cet édifice n'offre actuellement aucun intérêt sérieux et, si nous lui avons consacré quelques pages — peut-être trop nombreuses — c'est pour ne pas laisser un lacune dans l'œuvre de Mar- tellange. On a pu remarquer dans la correspondance de notre artiste au sujet du collège du Puy, en 1611, qu'il expli- que à deux reprises qu'on le fit revenir dans cette ville, de Dijon, où il s'occupait des bâtiments de l'église et du collège en même temps que «des autres bâtiments de la province. Nous avons, en conséquence, dû nous livrer à des investigations minutieuses à l' égard des établissements des Jésuites et particulièrement sur le COLLÈGE DE DIJON. M. Garnier, archiviste du département delà Côte-d'Or, ayant dépouillé avec soin le fonds de son dépôt relatif aux Jésuites, nous a affirmé que, malheureusement, ses re-