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                      ETIENNE   MAKTELL       ANGE.      481
    Ce ne fut qu'à la Saint-Luc, 19 octobre 1606, que les
 classes furent ouvertes pour six régents d'humanité, en
 présence du R. P. Richeome, provincial de la Compagnie;
 de Marie-Claude Delacroix et des échevins Antoine Du-
buisson, Jehan Harel, Claude Perret et Leonet Guillaud.
Le 19 mai, ainsi qu'il résulte d'une note mise au bas de
l'un des doubles du Mémoire de Martellange, là première
pierre du nouvel établissement fut posée par M81 Gaspard
Dinet, évêque de Mâcon (63).
   En novembre, le P. Jean-Antoine Chabrand, premier
recteur du collège, reconnut avoir reçu les titres et pa-
piers qui devaient être remis aux Jésuites par la munici-
palité (64).
   Nous compléterons cette étude en expliquant, tout de
suite, que les choses ont bien changé depuis le xvne siècle
et qu'il devient même presque impossible de reconnaître
jusqu'à quel point le projet de Martellange fut exécuté.
   Toutefois, nous pouvons affirmer, d'une manière pré-
cise, qu'une certaine partie des bâtiments a été élevée
de son vivant et d'après ses indications. En effet, nous
trouvons dans un Mémoire dressé par lui pour le col-
lège de Vesoul, en 1616, et que nous fournissons plus
loin in extenso, que les poutres de la salle, dite des ac-
tions, du collège de Moulins avaient fléchi parce qu'elles
avaient été exécutées en chêne au lieu de sapin, et parce
qu'on leur avait donné une portée plus forte que celle qu'il
avait indiquée. Nous n'avons pu retrouver cette salle sur
les plans et dans le monument actuel. Il n'en reste pas
moins établi que des parties importantes étaient exécutées
en 1616.
  Le collège, après avoir passé des mains des Jésuites en-
  tes) Né à Moulins en 1619.
  (61) Bouchard, p. 36.