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ETIENNE MARTELLAKGE. 403 de ma main du 24 may 1607. Il na ce neanlmoins voulu acquies- scr parquoy on ma faict venir icy avec grand interest du bas- timent de leglise et collège de Dijon, et de tous les aultres bastiments de touttes meds provinces sur lesquels jay charge afin que en personne jaccommodasse ce différent, et donnasse de vive voix lexplication du contrat que javois minute, et de fais à mon arrivée que je luy ay faict sçavoir, il me dit sen rapourter entièrement a ce que je dirois, partant on a prie les susdicls nommes en la première assemblée, de vouloir nous ouir pour accorder de tout, et a luy de ce pourter au devoir et raison, il sest tenu opiniâtrement a son invention et interprétation à sa mode, partant, Monsieur d'Asquemie luy a dict de toiser et donner le compte de la besongne, selon quil lentendoit, car javois exibe le toisage que javois faict avee luy de la maçonne- rie, a de plus de la taille, comme est la vraie intelligence du contrat. Il me donnât donc copie de son compte le 21 du pré- sent 1611, ou il apprit qu'il y a de la contradiction en tous les articles, voire selon son intelligence, quil ne respond pas à soy mesme, et ce quil a toujours faict, c'est que demain il nie ce qu'il a accorde au jour présent, qui a faict que jay couche cette présente déclaration, conforme a mes mesmoires passées a les paroles du contrat, afin qu'elle puisse servir en temps et lieu sen que je ne peux séjourner icy pour les adfaires des bastiments de mes provinces, joint la difficulté quil y a heu pour venir en une aultre province, oultre linteret des fabriques de la nostre. Cependant, oultre la présente déclaration, je laisse encore les comptes du toisage que jay faict avec toutte fidélité et diligence, selon la teneur du contrat, ne mestant voulu fier a ce quoy avoit faict craignant quil ni eut de lerreur, ceux qui lavoient faicts nestant de la profession, et encore une explication