page suivante »
MATTHIEU BONAFOUS. 389 L'avocat Buniva, professeur de droit. Le comte Balbis,( „, . {ses premiers maîtres Flono, I Lomeni, son traducteur. "Valperga, un de ses guides. Sylvio Pellico, le ce'lèbre prisonnier. Le comte de Benevel, artiste et peintre, amateur, et Mn,c la comtesse sa femme, l'une des plus spirituelles et des plus distinguées du Piémont. Mme la baronne Julie Duport. A l'étranger : MM. deCandole, de Genève, botaniste par excellence, et son fils Alphonse, naturaliste très-distingué. Berzélius, chimiste suédois. Le marquis Ridolfi,de Florence,agronome et homme d'état. Le prince Canino Bonaparte, zoologiste distingué. Le comte Dandolo, à Venise. A. Lanissi, directeur du Brelish Muséum, à Londres. Et tant d'autres que nous ne pouvons nommer, car on peut dire qu'il eut pour amis tous ceux qui le connurent et que personne ne fut son ennemi — un ennemi ! aurait-il pu en avoir, lui qui considérait tous les hommes comme ses frères ? On se demande comment, homme de salon et de cabinet, de théorie et de pratique, il put trouver le temps d'accomplir la lourde tâche qu'il s'était imposée ? On comprend la fécondité des poètes et des romanciers, celle des œuvres d'imagination, etavec un peu d'effort, l'exis- tence pleine de vide des gens du monde ; mais lorsqu'on jette un coup d'œil sur la longue série des ouvrages, des expé- riences, des recherches minutieuses, des relations scienti- fiques et amicales de Matthieu Bonafous, on aurait delà peine a concevoir qu'une seule vie eût résolu ce problème, si l'on