Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         BIBLIOGRAPHIE.                       233

 la qualité des eaux ; nous ne nous étonnons donc pas de la
 polémique, de la controverse que celle question a soulevée.
    Mais, les auteurs ont bien compris (ils l'ont exprimé plus
d'una fois), qu'une classification, en pareille matière, ne pou-
 vait ôlrc absolue; les œuvres de la nature par leur diversité
 et leurs caractères, ne se prêtent, en effet, jamais exacte-
 ment aux combinaisons, aux systèmes que notre esprit crée
pour la facilité de l'observation ou de l'étude.
    Pour combler, autant qu'il est en leur pouvoir, les lacunes
que les divisions premières générales laissent entrevoir,
MM. Pélrequin et Socquet, oui créé des sous-ordrcs , des
annexes dans lesquels ils placenl les Eaux mixtes , qu'ils
rattachent toujours à l'une des cinq classes énumérées : ils
 exposent les indications spéciales qu'elles fournissent à la
 thérapeutique en dehors des conditions communes.
    Avant d'arriver à l'examen des propriétés médicales des
 eaux, les auteurs onl consacré un chapitre à la recherche de
leurs effets dans l'élat physiologique, sur les diverses fonc-
 tions. Ce chapitre tsl original, c'esl la première tentative, en
ce genre, faite sur une vaste échelle ; il n'y avait eu jusque-
là que des essais isolés et d'une minime importance , c'est
une nouvelle voie ouverte dans les éludes hydrologiques; elle
sera féconde en résultats utiles, don-t les auteurs pourront, à
juste litre, se glorifier pour une très-large part. C'esl incon-
testablement la partie de l'ouvrage qui a coûté le plus de
recherches, offert !e plus de difficultés, et qui a fourni le
plus d'aperçus neufs et curieux. C'est à l'expérimentation
personnelle qu'on a dû s'adresser plus d'une fois, avant d'é-
tablir les fuils intéressants qui se rencontrent dans ce chapi-
tre servant, en quelque sorte, d'introduction au suivant, qui
traite de la thérapeutique.
   La médication thermale a pris, de nos jours, un très-grand
essor : — il n'est pas d'établissement, quelque minime que