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                  CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.                 341

rêne. Les murs obliques étaient évidemment construits
pour soutenir les terres et empêcher les éboulements.
                  Séance du 6 juillet 1860.
   M. Debombourg communique quelques cartes de son
Atlas, et lit une notice faisant connaître l'état de la noblesse
dans le département de l'Ain, depuis l'an 1424 jusqu'en 1789,
énumérant les fiefs titrés, les érections de comtés et de
seigneuries aux différentes époques particulières de cette
période.
   M. Guillard signale, a ce propos, au Comité, une pierre
tombale de l'église de Lagnieu , portant une inscription en
mémoire de la comtesse de Groslée, morte au commencement
du XVIIe siècle.
   M. Péricaud appelle l'attention sur la chapelle du Saint-
Esprit, placée en amont, près du pont de la Guillotière et
aujourd'hui découverte par les travaux des quais. Il impor-
terait, suivant lui, d'en prendre le dessin , ainsi que celle
de la Maison des sauvages, avant que les traces en aient
disparu.
   M. Debombourg appelle également l'attention sur une
inscription qui existe à la Favorite.
   M. Martin-Daussigny poursuit depuis trois ans, a l'am-
phithéâtre du Jardiu-des-Plantes, des recherches ayant pour
but de vérifier s'il pouvait être inondé. La tranchée actuelle '
du chemin de fer a découvert la base du podium, avec les
accoudoirs et les trous où étaient fixées les barrières. Le
carrelage de l'arène a été mis à nu, et sa composition ne
permet pas de douter que l'arène ne pût être inondée. C'est
le rudus rcdivivum, décrit par Vitruve, et qui était propre
a retenir les eaux. De nouveaux canaux découverts encore
confirment parfaitement cette donnée.
   M. le Conservateur des Musées a observé que l'amphi-