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450 DE QUELQUES TBAVAUX LITTÉRAIRES
Apennins et des montagnes de la Sabine contemplent de loin
le dôme de Saint-Pierre élincelant de clartés, qui se déta-
che dans son élévation solitaire sur l'azur du ciel; ils re-
çoivent de ce beau spectacle, je ne sais quelle joie fortifiante ;
ils se comparent, eux el leurs misères, aux grandes tribu-
lations de la Rome papale, et ils se prennent aussi à es-
pérer.
« Bien des gens reprochent ce luxe à Rome, et l'argent
qu'elle dépense en luminaire, en encens et en riches étoffes.
On lui rappelle sa campagne inculte (l)^ses plaines, proie du
mauvais air, ses routes presque impraticables, sa population
pauvre et sans industrie.
« Ceci est l'histoire des deux sœurs dont parle l'Évangile:
« Rome, c'est Magdeleine qui verse aux pieds du Christ ses
parfums el ses richesses ; elle oublie tout pour jouir de sa
parole, elle veut être toujours a la source de l'inspiration,
et craint qu'en se passionnant pour certains progrès d'une
prospérité matérielle, elle ne perde bientôt de vue la beauté
absolue et divine, principe de toutes choses.
« Sa mission est de conserver intacts les dogmes de la foi ;
il faut donc qu'elle se tienne toujours près de leur origine.
« Elle a donné l'idée de la plupart des grands établissements
el des grandes institutions modernes, mais ces établissements
et ces institutions ont acquis ailleurs une perfection plus
grande. Dans la famille chrétienne, elle a en partage la
pensée-mère : les autres peuples, la mise en œuvre.
(i) M. Ant. Fleury cède trop vite au préjugé commun. La campagne de
Rome, c'est ce que l'on n'observe pas assez, forme de très nombreux élèves,
qui servent à l'alimentation du peuple romain, et entretiennent les tartneries
de Viterbe. Quant à la mal'aria, c'est un fléau qui date pour le moins
des empereurs. On sait les immenses travaux de Pie VI, mais comment
faire pour' empêcher que les Marais Pontins soient jamais débarrassés des
«aux qui descendent des Apennins et sont repoiissées par la mer ?
(F.-Z. C ) .