page suivante »
DU LYONNAIS AD Xe SIÈCLK. 299 Claude. Sur les neuf archiprôtrés qui existaient à l'est, on en prit un tout entier, celui de Goligny; deux autres furent ro- gnés dans le môme but, ceux de Treffort et d'Ambournay. Quant à ce dernier, il était encore si étendu après ses per- les, qu'on crut pouvoir le diviser en deux : la seconde por- tion prit le nom d'archiprôtré de Nantua. L'archiprêtré de Bagé fut aussi partagé en deux : la nouvelle circonscription eut pour chef-lieu la ville de Bourg. On conserva intacts les cinq autres archiprôtrés deChalamont, de Sandran, de Dom- bes , de Morestel et de Meysieux (ces deux derniers se trou- vaient sur la rive gauche du Rhône, dans le Dauphiné). De sorte que, malgré ses pertes, le diocèse de Lyon se trouva avoir à l'est dix arehiprâtrés au lieu de neuf. Une réforme analogue eut lieu à l'ouest, c'est-à -dire sur la rive droite de la Saône. 11 y avait anciennement neuf archiprôtrés de ce côté du fleuve, ceux de Lyon (ou des Suburbes), de Roanne, de Pommier, deNéronde,deMontbrison, deCourzieu, de l'Ar- bresle, d'Anse, et enfin celui du Jarez, dont le chef-lieu était a la Fouillouse. Ce dernier, qui était très étendu, fut partagé en deux archiprôtrés qui prirent le nom de leurs nouveaux chefs-lieu, Saint-Etienne et Mornant. Alors il y eut dix archiprôtrés de ce côté de la Saône, comme il y en avait dix sur la rive gauche. Les détails qui précèdent m'ont paru nécessaires avant d'en- trer en matière. J'ajouterai encore qu'il a été publié trois listes différentes des agri du Lyonnais. La première a été imprimée dans les Annales bénédictines de dom Mabillon, sous le titre : Nolitia de agris qui sunt in pago lugdunensi. Elle renferme vingt-neuf noms que j'ai tous retrouvés dans le cartulaire de Savigny, où ils avaient été recueillis. La se- conde a été imprimée par M. Guérard, dans son livre intitulé: Essai sur les divisions territoriales de la Gaule ; elle contient quatre noms de plus que celle de Mabillon , mais un seul me