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H.0LINDE , OU RÉTABLISSEMENT M CHATILLON - LES - D o M B E S , POÈME LATIN DE PHILIBERT COLLET, AVEC LA TRADUCTION EN REGARD, ETC. , PAR J . - B . JAUFFRED; BOURG, IMPR. DE MILLIET-BOTTIER ; IN-8°. Au X V I I I e volume de cette Revue (pag. 326), nous revendiquions pour Phi- libert Collet la paternité d'un livre omis dans toutes ses biographies, et voici qu'on en réimprime un autre, qui a également échappé aux investigations des curieux. Mais M . Jauffred ignore en quelle année Collet publia ce petit poème de Rolindeus, sive Caslilio restituta. L'exemplaire dont l'éditeur s'est servi pour sa traduction n'a pas de date, et ne porte aucun nom de ville ni d'imprimeur. Il est d^dié à M . de Rolinde, conseiller et intendant de M l l e de Montpensier ; de là ce titre de Rolinde. En 1670, Châtillon-les-Dombes fut presque entièrement consumé par un incendie ; ce fut à cette occasion que Collet écrivit ce poème, s'efforça de ranimer le courage de ses concitoyens, et sollicita des secours auprès de Mademoiselle. La ville de Châtillon fut redevable de quelques éminents services à Philibert Collet, et le nouvel éditeur du poème apporte là -dessus des détails qu'il a tirés des Archives. Comme appendice à cet opuscule et comme explications nécessaires de certains passages, M . Jauffred nous a donné un précis historique sur Châtillon-les-Dombes qui faisait partie de l'ancien do- maine de la maison d'Orléans. L'auteur possède, dit-il, un grand nombre de pièces authentiques échappées au vandalisme de i - g 3 , et qu'il a retrouvées pour la plupart dans les papiers de la famille Commerson, ses aïeux maternels. On sait qu'il y en a un qui s'est distingué surtout comme botaniste. Nous aimons à rencontrer dans les notes de M. Jauffred le souvenir du vc-