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AU CHANCELIER GERSON. 11 11 semble reflector en sa serenite Un descalmes rayons de la divinite, Sans abdiquer pourtant cette raison humaine Par qui Intelligence agrandit son domaine. De la dans tes ecrits cet accord precieux De retours vers la terre et d'elans vers les cieux; De la cesflotssi purs d'amour et de sagesse Que ton fervent genie epanche avec largesse, Et que, contraint a fuir de couvent en couvent, Sur un chemin aride il depose souvenl, Comme pour imprimer dans Jes lieux ou tu passes De ta course d'un jour les eternelles traces. Mais qui peuletouffer l'amour du sol natal? Consume de regrets, dans ton exil fatal Tu gemis, et le sort a ton ame fletrie Ne rend qu'apres trois ans le ciel de la patrie. Paris te repoussait, Lyon t'accueille enfin, Lyon, cite fidele au parti du Dauphin, Lyon qui, du malheur aime a servir la cause Et de tant de martyrsftHal'apotheose. Pres d'un frere cheri Tordre des Celestins Assure une relraite a tes errants destins, Et la, vieux nautonnier battu par la temp6te,