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408                 J . - C . G01NT-BAVAROT

   Ses travaux sont de deux sortes : ceux qui se rattachent
aux études économiques et ceux d'ordre purement litté-
taire. Ce sont nécessairement de simples notices, les
ouvrages de longue haleine ne pouvant se concilier avec les
occupations journalières d'un homme d'affaires.

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   Des questions économiques, il en est deux auxquelles
notre confrère s'était particulièrement voué : la création de
Chambres de commerce françaises à l'étranger et l'unité
monétaire universelle.
   C'est en 1874 que fut émise l'idée de former, à l'étranger,
des Chambres de commerçants français. CointrBavarot en
fut-il le tout premier promoteur ? Ce titre lui a été contesté.
Mais il n'est pas rare, on le sait, qu'une idée nouvelle
germe, comme une semence mystérieuse, sur plusieurs
points à la fois, sans qu'on puisse affirmer où se montra la
première feuille. En tout cas, l'institution naissante n'eut
pas d'apôtres plus dévoué ni de propagateur plus infati-
gable.
   Les Chambres de commerce françaises à l'étranger
furent, de sa part, l'objet de plusieurs rapports de la Société
d'Economie politique de Lyon ; il écrivit de nombreux
articles pour en signaler l'utilité, et la presse parisienne
même — d'ordinaire, si dédaigneuse pour ce qui lui vient
de la province — accueillit plus d'une fois ses 'communi-
cations. Au congrès tenu à Paris, en 1889, par les
Chambres syndicales de France et les Chambres de com-
merce françaises à l'étranger, M. Salomon, président de la
Chambre de Milan, rendit témoignage à l'initiative prise
par notre compatriote, en 1874.