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400 ENCORE « LA COUZONNÂISE » QjJATRIEMEU COPLÉ Cozon, Sorman, on dzeur vindra Que teu pi la man si tindra, Dzè son djà lui quezin, quezené. Tsoquon fa Un petô se mené (7). Nion né tiré sa pudr en Vair. Rin quà Cozon y è-t-on vrâ por de mer, E' y a bin djà ira vin sapené. • . Couzon, Saint-Romain, un jour viendra — Que" tout par la main se tiendra; —Nous sommes déjà tous cousins, cousines. — Chacun fait bien bruire ses mines ; — Aucun ne tire sa poudre en l'air. — Rien qu'à Couzon c'est un vrai port de mer ; — Il y a bien déjà soixante sapines (7 bis). ClNQUlÉMEU COPLÉ Bévin on cou, malacardi ! Dé pou de prindré la pépi ; Leu gozi cominçi à me coudre, Leu vin teria, é fô leu bârè. Dz'ômeu quan i mé djon : « Poïu, Fotu gorman, bogreu de côssâ piu, Tin-té bien, bogreu, té vé tsâre ! » (7) Ce vers et le suivant sont une preuve de l'antiquité de la chanson. Il y a beau temps que Saint-Romain a cessé de faire « peter » ses mines, et renoncé, sous ce rapport, à toute rivalité avec Couzon. Les anciens du pays ne se souviennent pas d'avoir jamais vu les carrières de Saint-Romain dans un autre état qu'aujourd'hui, c'est-à -dire silencieuses, abandonnées (V.). (7 Us). Sapine, sorte de bateau qui sert au transport de la pierre et du sable.