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(I) J.~C. COINT-BAVAROT N homme vaut surtout par l'équilibre de ses facultés entre elles. Cette pondération parfaite, peu d'individus l'atteignent, mais quelques-uns en approchent ; on ne saurait refuser à Coint-Bavarot de le compter parmi ces derniers. Quant à sa vie, elle peut se résumer en un mot : il fut un laborieux. C'est dans une des plus modestes branches de l'industrie lyonnaise < la fabrication des peignes à tisser — qu'il a — été appelé, par tradition de famille, à accomplir sa carrière. Il s'y fit une place tout à fait à part. Quand vint l'heure où l'industrie en chambre, l'organisation patriarcale du travail dut subir une transformation inévitable, Coint-Bavarot sut à merveille prendre le vent et suivre le courant ; son atelier (i) Décédé le 13 avril 1890. Notice lue à la Société littéraire, dans la séance du 23 juillet 1890.