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 48fi               RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

roi lui-même qui demande quelque faveur à l'archevêque
ou au Chapitre (1). Il faut alors céder.
   Dès le milieu du xive siècle, un si grand changement
s'est opéré dans la situation de l'Église qu'on pourrait
douter qu'elle fût peu de temps avant indépendante.
Elle contribue aux charges générales du pays (2). Elle
obtient, il est vrai, la permission de reconstruire cer-
taines forteresses abattues durant la guerre de 1310 (3)



toute juridiction étrangère (Arch. dép. du Hhône, Arm. Abel, vol. l , n ° 1).
   17 janvier 1345. Reconnaissance des immunités du cloître par le bailli
de Mâcon. (Id., n° 2.)
   Septembre 1341. Sur les réclamations de l'archevêque et du Chapitre
le roi déclare que la juridiction de Lyon sera du ressort du bailliage de
Màcon et restreint le nombre et le pouvoir des sergents royaux existant
dans la ville de Lyon. (Bibl. nat., ross. lat., 10,032, f° LVI v° et s. —
Mêneslr., pr. p. 115-117).
   (1) Lyon, 17 juillet 1343. Le roi, en raison des services reçus de lui
dans les dernières guerres, recommande au Chapitre le chevalier Thomas
 < de Gleccus » emprisonné justement par eux. Il prie les chanoines de
faire grâce au chevalier et promet de ne tirer de cette libération aucun
argument à leur préjudice. (Arch. du dép. du Rhône, Arm. Abel, vol. 7,
n* 2. — Au dos de la lettre, il y a « per consilium Lugduni existens. »
    (2) V. Le rôle de 1352 conservé aux Arch. nat., sous la cote J. 627,
n» 19. Le Chapitre est taxé à 400 servants d'arme et l'archevêque à 200.
    (3) Arch. dép. du Hhône, Arm. Cham, vol. 52, n" 3. Charles Ainsne2,
filz du roy de France, Régent le royaume, duc de Normandie et dauphin
de Viennois, savoir faisons à tous présens et à venir que, oye la suppli-
cacion de notre ame et féal conseillier l'arcevesque de Lion contenent que
comme son chastiau de Chacellay de son diocèse, pour cause de rébellion
que fist l'arcevesque de Lion, Pierres de Savoye, prédécesseur dudit ar-
cevesque, ait esté par jugement diruis et abatus, lequel chasliau se nous
il voulions otroier que il le peust refaire scroit très bons et très pourfita-
bles pour la seurté du pais pour ce que il est es frontières de l'Empire et
comme à la (in du royaume, Nous a de certes et pour considération des