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 très-vii's de bibliophile. Une note mise par lui sur l'un
 des feuillets de l'Histoire civile et, consulaire de la ville de
 Lyon, par le P. Ménestrer, nous apprend que, dès 1804, il
 formait sa collection : « J'ai rencontré, dit-il, cet ouvrage.
 « en 1804, par hasard, en feuilles, ce qui m'a permis de
 « conserver les cartons signalés et de le posséder sans
 « la moindre imperfection. » Joie heureuse et innocente du
 collectionneur ! Mais il ne colligea pas seulement. Il sut
 trouver le temps de publier à ses frais, mais toujours à
très-petit nombre, des ouvrages d'histoire, de littérature
 et d'archéologie.
    En 1846, il publia l'ouvrage de Fustailler sur la ville
 et les antiquités de Mâcon, en latin, avec une traduction
française par M. Baux, archiviste de l'Ain.
    En 1848, il confia au savant Boissonnade la publication
 de plusieurs ouvrages de grammaire, jusqu'alors inédits,
 de Georges Pachymère.
    En 1850, il fit imprimer, encore à très-petit nombre,
sans la mettre dans le commerce, une entrée, de
Charles VIII à Vienne, pièce inédite tirée des manuscrits
de Guichenon.
   En 1851, il publia, chez Perrin, un inventaire
resté inédit jusqu'alors des titres recueillis par Samuel
Guichenon, suivi de pièces, aussi inédites, concernant
l'histoire de Lyon, avec un avant-propos curieux, de
sa plume. C'est une œuvre méritoire dont le monde sa-
vant lui a su gré ; mais pourquoi, lui demanderai-je, n ' a -
t-il pas usé de son grand crédit, de sa position sociale et
de sa grande fortune pour obtenir de la Faculté de méde-
cine de Montpellier la remise à la ville de Lyon de ces
précieux manuscrits dont l'ex-maire de Lyon. M. Prunelle,
a fait gratifier cette docte Faculté par l'ex-ministre
Chaptal, en les enlevant à la ville d'Auxerre ? M. le s e -