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                 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                i)!

 Lyon. Il commence par rappeler que déjà sous l'ancien
 régime le dépôt placé sous le vaisseau de la bibliothèque
 fut déclaré municipal, ce qui était indiqué par l'inscription
 placée sur le quai du Khône, au-dessus de la voûte,
 portant ces mots : « Bibliothègue de la ville ».
    « Avec le retour du calme, dit-il ensuite, les bibliothè-
 ques monastiques furent mises à la disposition de la
 Nation, mais ces livres gissent encore épars. La belle biblio-
 thèque des Augustins, formée par le P. Janin, celle des
 Cordeliers rangée par le P. Dumas, celles des Missionnai-
 res, des Carmes-Déchaussés, des Jacobins, des Minimes, du
 Petit-Collège ont été apportées au Collège, mais elles sont
 encore dans les combles, dans l'ancienne infirmerie de
 l'Oratoire. Plus de 50,000 volumes sont entassés, les
planchers en sont surchargés, ils gissent là sans honneur
 et sans utilité. Cependant, les commissaires chargés par le
 gouvernement d'organiser le Lycée ont besoin, du local
pour y placer un pensionnat provisoire jusqu'au moment
 ou un local plus considérable, plus conforme au nombre
 des élèves fixé par la loi, pourra être réparé et rendu à sa
 destination.
    « Il faut donc déblayer l'infirmerie et faire un triage des
livres utiles et des doubles. La loi constitutive des Ecoles
centrales avait placé ce dépôt entre les" mains de Son
bibliothécaire. Une loi postérieure ayant supprimé les
Ecoles centrales, il s'agit de pourvoir aussi à la nomina -
tion d'un bibliothécaire.
    « Le Conseil voudra donc bien proposer le citoyen
Tabard, professeur, versé dans les sciences mathémati-
ques et le citoyen            père de famille, professeur de
législation, bibliothécaire de l'Académie et de celle dite
Adamoli, pour remplir les fonctions de conservateurs de
la Bibliothèque publique de la ville, nommer deux
garçons de salle et pourvoir au chauffage. »