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LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON i S « Leurs arrêtés sont restés sans une entière exécution. Il est temps qu'ils l'obtiennent et qu'ils reprennent une nouvelle vigueur. Je suis heureux de contribuer às e - conder leurs premiers efforts, et à rendre aux savants, aux artistes, aux littérateurs, aux professeurs, à leurs élèves, à tous les citoyens d'une ville grande et belle et que l'ignorance seule peut dégrader, les sources de l'ins- truction, du savoir et des vrais plaisirs. « Aussi, après avoir pris l'avis des commissaires des corps administratifs et du Conservatoire des arts et des sciences, j ' a i arrêté ce qui suit : « ABT. 1 e r . — Tous les bâtiments faisant partie du Grand-Collège, y compris le Pensionnat, maison et ter- rasse enfermés dans la masse de cet édifice, sont et demeu- reront spécialement désignés, conformément à la loi du 3 brumaire, présent mois, et à l'arrêté du représentant Dupuy du 20 prairial dernier, pour servir à l'instruction publique à l'établissement de l'Ecole centrale, au logement des bibliothécaires et professeurs, aux salles des cours, bibliothèques, cabinets de physique, de chimie et d'histoire naturelle, observatoire, etc, Les ventes faites contre les dispositions du même arrêté sont et restent non avenues. Il est sursis à toute délivrance de bref jusqu'à la décision du Corps législatif. « ART. 2. — Conformément audit arrêté du représen- tant du peuple Dupuy, il sera formé un Jardin botanique témoins des études patientes, des méditations de nos savants, traver- sèrent la boue sanglante des Terreaux et allèrent rejoindre à la Mai- son de Saint-Pierre l'immense butin qu'y entassait le Comité de séquestres, à côté du Dépôt des morts, la salle la plus fréquentée de cette ancienne abbaye »