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L'AGER GOFIACENSIS, 285 circonscription administrative ou ecclésiastique distincte, pas plus que de nos jours on ne partage une commune entre plusieurs cantons. On peut trouver sans doute quelques exemples du contraire, mais seulement sur les confins de deux provinces. Ce fait exceptionnel ne sau- rait donc infirmer la portée de la règle suivie partout, et ne pourrait être invoqué en ce qui concerne Vager Gofia- censis, qui était situé loin des limites extrêmes du pagus Lugdunensis dont il faisait partie. En nous fondant sur ces données qui éclairent et qui complètent les textes que nous possédons, nous croyons pouvoir comprendre dans les limites de l'ancien ager Gofiacensis : 1° Tout le territoire des anciennes paroisses dont le chef-lieu est placé expressément dans cet ager par les cartulaires, comme Soucieu, Mornant, etc. 2° Les paroisses dont un hameau ou villa est compris nominativement dans la même circonscription, comme Saint-Maurice-sur-Dargoire, Saint-Laurent-d'Agny, etc. 3° Les paroisses enclavées autrefois dans une autre, faisant partie de Vager, comme Riverie. 4" Les paroisses principales, quand leur annexe est située dans le même ager, comme Saint-Àndré-Ia-Côte. C'est ainsi que nous sommes arrivés à placer avec certitude dans i'ager Gofiacensis les communes actuelles suivantes : Mornant, Saint-Laurent-d'Agny, Saint-Sorlin, Riverie", Saint-Didier-sous-Riverie , Sainte-Catherine- sur-Riverie, Saint-André-la-Côte, Chaussan, Saint-Mau- rice-sur-Dargoire , Orliénas , Soucieu, Monlagny, Chas- sagny, Grigny et Saint-Jean-de-Toulas. Si à ces quinze communes, dont les dix premières font partie du canton de