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252                    VfSITE AU SALON.

cercueil de la croix et des prières chante'es, dans la boue et
sous les brouillards aussi bien que par le soleil le plus
dévorant. Le spectacle de la mort gêne notre génération éle-
vée au sensualisme; comme les signes religieux offusquent
les sectes ennemies de toute religion, comme les contribu-
tions pécuniaires nécessaires à l'entretien du culte tentent
les spéculateurs qui croient y voir un nouvel appât pour
dénicher des actionnaires.
                                 L. MOREL DE VOLEINE.

   Post scriptum. — Je m'aperçois que j'ai sauté à pieds
joints sur un certain nombre de tableaux importants. La dis-
traction est permise h condition de ne pas en abuser. Je
m'en tirerai cette fois au moyen d'une soudure. Quand la
Bévue sera tirée et distribuée, on me signalera d'autres ou-
blis et il ne sera plus temps. Hélas! on vieillit, on baisse, le
travail devient lent et l'attention sa fatigue.
   J'ai donc oublié, tout net, une des meilleures choses de
l'exposition, sinon la meilleure, la Mauvaise conscience, par
M. Litschauer. Cela nous vient de Dusseldorff. Le titre me
semble obscur et demande un commentaire. Peu importe, je
n'ai à voirlaqu'unintérieurtelquelis Flamands en produisaient
au temps de leur splendeur. Le fini du dessin lutte avec le
charme du coloris. C'est un fabricant de faux bijoux ou
un usurier , ou un préteur sur gages, tout ce que l'on
voudra ; en réalité, un prétexte pour étaler dans une
chambre mystérieuse des outils, des armes, des vases,
objets présentant des formes variées heureuses pour
le dessinateur et des antithèses sans crudité de tons.
Tout cela est rendu avec un soin et une conscience qui
n'est pas celle du personnag'3 représenté. C'est un petit
chef-d'œuvre, sans aucune négligence de pinceau et sans
recherche puérile des détails infinis, malgré le soin avec
lequel chaque chose est travaillée et rendue. Autre merveille,