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              ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.               285

                 Le Consulat aux mêmes.
   % juillet 1581. — ... « Nous n'avons encore mis en
chemin la vaisselle de M. de Chiverny (1), pour avoir
esté bien occupez et einpeschez, comme nous sommes
encores, à une infinité d'affaires qui nous sont survenuz
à l'occasion de la maladie contagieuse, qui s'est mise en
ceste ville et qui commence à saulter et s'espancher par-
my la ville, de jour à jour ... »

Le Consulat à M. Forget, secrétaire du Roi et de ses
                    finances.
    2 décembre 1581. — « Monsieur, la contagion,
laquelle a affligé ceste ville pour quelque temps , a
empesché que n'ayant (sic) peu (pu) effectuer la promesse
qui vous fut faicte de nostre part, au mois de juin der-
nier, par nos députez ; parce que les ouvriers s'estoient
 retirez aux champs et n'ont encores travaillé depuis en
 ceste dicte ville;, tellement que nous attendions leur retour
 pour faire faire quelque chose de plus exquis que ce que
 nous vous envoyons. Mais ce porteur, noslre secrétaire
 (Benoît Dutroncy), n'a voulu entreprendre ce second
  voyage sans estre accompagné de tout ce que nous avons
  peu trouver de beau pour vous estre présenté, qu'il vous
  plaira d'accepter d'aussi bon cueur que nous vous prions
  de l'assister de vos faveurs en sa négociation .... »


    (1) Ce fut certainement un deuxième cadeau de cette nature fait à
  M. de Chiverny, car, avec la meilleure volonté du monde, on ne peut
  admettre que la confection d'un service de faïence ait demandé près
  de dix huit mois.