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                          HISTOIRE.                     183

centimes communaux, tous absorbés par Saint-Just;
4° sur l'importance de la dite section de commune, cir-
conscrite par des limites naturelles, et qui, avant la ré-
volution, jouissait d'une administration indépendante. »
Une ordonnance royale, en date du 1 er juin 1828, vint
donner satisfaction à ces intérêts particuliers en érigeant,
malgré les protestations de Saint-Just, cette parcelle en
commune sous le nom de Jeansagnère. Nous ignorons
pourquoi ce lieu fut choisi de préférence à Le Gais pour
chef-lieu de la nouvelle commune. Ce dernier aurait été
cependant plus central et plus populeux, sans parler de
ses droits acquis. Il faut croire qu'on trouva un avan-
tage réel dans le choix de Jeansagnère, car il ne l'em-
porta qu'après une grande indécision. On avait encore
proposé pour chef-lieu, Notre-Dame-de-la-Chaise, qui se
trouvait entre les deux autres lieux.
   Montchal est un petit bourg, jadis chef-lieu d'une
succursale de la paroisse de Panissières, qui, par une
circonstance vraiment extraordinaire, n'avait pas songé
à s'émanciper à l'époque de la révolution. Mais l'accrois-
sement de population qu'avait reçu ce bourg depuis,
força à y rétablir une succursale en 1821, et bientôt
après à l'ériger en commune. Le torrent de Charpas-
sonne, qui interceptait souvent les communications, fut
pris pour limite des deux communes nouvelles. Le con-
seil municipal de Panissières consentait à l'érection
proposée, mais il aurait voulu qu'on resserrât davan-
tage le territoire de Montchal. Sa demande ne fut pas
écoutée. Une ordonnance royale, en date du 17 juin
1829, termina cette affaire.
  Àndrézieux était autrefois une annexe de Saint-Cy-