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172                       HISTOIRE.

rattachées les trois communes suburbaines : Vaise, la
Croix-Rousse et la Guillotière; enfin, en 1801, cette
ville fut partagée en six arrondissements de justice de
paix ou cantons, dans le premier desquels fut comprise
la Guillotière. Peu satisfait d'une semblable organisa-
tion, ce faubourg en demanda souvent la modification.
Ses sollicitations devinrent plus vives en 1830; il deman-
dait alors qu'on lui adjoignît deux communes voisines
du département de l'Isère : Villeurbanne et Vénissieu;
ainsi pour satisfaire son ambition il recourait à tous les
 expédients. Celui-ci ne fut pas goûté. Enfin en 1838, la
 population de la Guillotière s'étant considérablement
accrue, les conseils d'arrondissement et de département
 émirent une opinion favorable à sa demande ; toutefois
 le vœu de la Guillotière ne fut réalisé qu'en 1843, par
 une ordonnance du 24 juillet, qui détacha seulement ce
 faubourg du premier arrondissement de Lyon et y éta-
 blit une justice de paix. Par suite de cette modification,
 les deux premiers arrondissements de Lyon changèrent
 de numéros d'ordre, comme cela était naturel ; celui de
 Perrache prit le n° 1, et l'ancien n° 1 devint le n° 2; les
 autres gardèrent leur rang.

           4° Rectification de limites départementales.

   La commune de Panissières, du département de la
Loire, possédait dans celle de Chambost une petite en-
clave comprenant le hameau de Feytel. Le 6 novembre
1813, cette enclave fut cédée à la commune de Chambost,
qui acquit ainsi 29 hectares 3 ares 90 centiares, évalués
273 francs 69 centimes, d'après les bases du cadastre;
neuf maisons, comprenant en ouvertures : une porte co-