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                                NECROLOGIE                                     397
  Les Fables de La Fontaine (édit. originale, Paris, Denis Thierry, 1638,), le plus
bel exemplaire connu (Cape)..
  Les Quarante tableaux de Périssinat Tortorel,... etc.


   Nous ne parlons pas des admirables reliures de Cape, Lortic,
Trautz Bauzonnet, Duru, pour les modernes; Le Gascon,Du Seuil,
Bojer, Derome et Padeloup.pour les deux derniers siècles; pas plus
que des volumes aux armes de Colbert, de Thou, du comte
d'Hoym, de Bossuet, de Fénelon, de Pompadour, de Marie-Antoi-
nette.
   Dans ce qui reste encore de la bibliothèque Renard, nous signa-
lerons entre mille chefs-d'Å“uvre de reliure et de typographie :

  Le Trogne Pompée de Maioli (Milan, MDXX), arec son nom et sa devise : Inyratis
servire   nephas.
  Le Cicéron de Grolier (Lyon, Trechsel 1533) avec la devise: Grolerii et amicorum.
  Le Boileau de Bernard Picard (Amsterdam, Mortier 1718) est le plus beau des
quatre exemplaires connus, et exempl. Mac-Carthy.
  Les éditions originales de Daphnis et Chloé, Bonaventure de Périers, Corneille,
Molière, Villon avec une incomparable réunion des romans de chevalerie.


   Deux séries complètes subsitent encore qui étaient les plus
riches de la collection, les parties lyonnaise et bibliographique.
   La première, en exceptant bien entendu cette bibliothèque Coste
dont on ne pourrait plus, au prix de n'importe quel sacrifice, réunir
aujourd'hui les 18.500 volumes, la première, la partie lyonnaise
est des plus belles qui aient paru. Nous citerons : une série des En-
trées de Rois et de Princes qui n'a pas son égale pour la condition des
exemplaires et la rareté de certaines plaquettes ; unecollection admi-
rable des ouvrages du Père Menestrier qui l'emporte de beaucoup
sur toutes celles qui ont figuré jusqu'ici dans aucun dépôt public
ou privé ; un manuscrit de Sènèque sur l'incendie de Lyon, avec
enluminures du seizième siècle; un recueil des proclamations faites
à Lyon par les représentants du peuple, en 1794, unique collec-
tion, avec les autographes des Conventionnels, faite par l'un d'eux,
 Couthon — et nous ne citons qu'au hasard de la plume.
    Quant à la partie bibliographique, elle est ici infiniment plus
 riche que dans la plupart des grandes collections.
    Nous nous bornerons à en décrire un dossier important, qui, plus
 que tous les catalogues, plus même que toutes les histoires du livre