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                  A LA FIN DU XIVe SIÈCLE                  495

   Quelquefois on les achète tout faits :
  « It. pro duabus duodenis mayerie empt. pro dicta vinea
a St° jay fabro de Castell., xv s. » (f° 35).

   En 1395, deux douzaines 1/2 coûtent 25 s. et le compte
fait remarquer que c'est cher, « et dicta mayeria erat cara. »
    « Pro quatuor duodenis mayere pro dicta vinea emptis et
pro eas portando et ducendo in dictam vineam, 11 franch. »
(f° 53 v°).

  Mais en général on les fait à la Grange : tantôt ce sont
des journaliers qui gagnent 3 oboles et de plus sont nourris :

   « Item dictus tutor fecit colligere et facere apud la Grangi
mayeriam; steterunt xxli homines, quorum unus erat Andr.
Chacellay, qui stetit niior dies, et habuit pro die iinor obol.
et alii sexdecim quilibet, m obol.
   Item pro expensis dictorum hominum vu s. vi d. et de
carnibus hospicii » (33,33 v°).

  Tantôt ce sont des hommes de corvée, simplement
nourris.

  « Et pro expensis dicti Pétri et aliorum hominum, qui
colligerunt mayeriam, et juvaverunt ad faciend. peyssell. ad
corruatam.
  In pane, 1 bich., 1 quart, silig. ad mensuram Taratri.
  In vino, 1 barrale.
  In sale, x d.
  Et de aliis bonis hospicii » (f° 34V).

  Pour transporter ces échalas à la vigne, on avait recours
aux charrois.