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T30                  THÉOPHILE GAUTIER

ici dans le détail des œuvres poétiques, critiques et narra-
tives du maître, étudiées avec talent par M. Richet, je
donnerai néanmoins une brève nomenclature des princi-
pales d'entre elles.
   Théophile Gautier débuta en juillet de cette année 1830,
par un volume de vers,, écrit à la hâte, et où se révèle un
tempérament de vrai poète. Parurent ensuite en 1832, le
poème d''Albertus; en 1833, les Jeune France; h première
partie des Grotesques, étude sur les vieux poètes français, en
 1834; Mademoiselle de Maupin, en 1835; le 26 août 1836,
il entra comme critique d'art au journal La Presse, et y
resta attaché dix-neuf ans.
   Alphonse Karr, alors directeur du Figaro publia, en 1837,
Fortunio, fantaisie d'artiste qui étonna les lecteurs et nuisit
à son auteur. L'année suivante, Gautier fit paraître La
Comédie de la mort, et il faut constater, remarque M. Richet,
que les vers qui terminent ce volume, ne le cèdent en rien
aux joyaux des Emaux et Camées qu'il cisela pendant les
vingt dernières années de sa vie.
   Au commencement de 1839, il donna Une larmeduDiable.
original récit, « avec prologue imité de Faust. » Ce fut en
1840 qu'il entreprit un voyage en Espagne. On connaît les
magnifiques descriptions qu'il en rapporta et les pages
pittoresques et vibrantes où s'affirma sa puissance de
paysagiste littéraire, pour ainsi parler. « J'ai appris à
regarder, » disait-il.
   En 1845, il se rendit en Algérie. Malheureusement à
cause de la faillite de son éditeur, il ne put, lorsqu'il fut de
retour, publier le récit de cet intéressant voyage qu'il avait
l'intention d'illustrer de sa propre main.
    Dans le courant de Tannée 1850, il publiait ses impres-
sions de voyage en Italie (Italie~); en 1852 ses impressions