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356                HISTOIRE DU COUVENT

moyennant 25 sols par jour pour chaque religieux, sans y
comprendre la nourriture d'aucun cheval (Ibid.). Le Con-
sulat donne aux Carmes une aumône de 150 livres à l'oc-
casion de la réunion de ce Chapitre dans leur couvent(AC.
BB. 203).

   1655, avril, 2j. — Proposé de vendre l'argenterie qui
est dans le coffre à trois clefs et hors de service comme usée
et d'en faire une grande Notre-Dame d'argent, donnant le
saint scapulaire à Simon Stock. Simonet, orfèvre, chargé
de ce travail d'art (Ibid.).

   16jy, août, ij. — Le P. Nolin, ancien prieur du cou-
vent, ayant, par ses propos injurieux pour les Grands Carmes
provoqué contre lui une grande animosité, le définitoire du
Chapitre provincial de 1656, le fit entrer dans une autre
maison de la Province, mais le P. Nolin ayant écrit au
général de l'Ordre, il obtint d'être autorisé à revenir dans
le couvent de Lyon. Cette communauté prévenue par une
lettre du général de sa décision, se réunit et décida que par
toutes les voies du droit elle s'opposera à son retour; la
rumeur publique leur ayant appris que ce religieux avait dit
à diverses personnes de la ville que les Grands Carmes de
Lyon étaient des fripons et des libertins, qui n'observaient
ni règles ni constitutions, et qu'il l'avait écrit au Pape. Le
P. Nolin aurait même tenu ses médisances dans plusieurs
illustres maisons religieuses de dames de la ville {Ibid.~).
Les registres nous le montrent rentré dans le couvent en
 1662, mais toujours protestant à propos d'élections et
autres actes contre les moindres irrégularités.

 1660, juillet, 27. — Proposé de donner quelque gage à
M. Tarnier, notre médecin, afin de le rendre plus diligent