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94 RECHERCHES HISTORIQUES ET GÉNÉALOGIQUES bordant la partie occidentale du vallon arrosé par la Bre- venne. Autrefois ce groupe d'habitations était fortifié au moyen d'une muraille flanquée de tours rondes ; il en reste encore quelques vestiges. L'étymologie de ce nom paraît dérivée du mot de la basse latinité Mansus (mas : territoire — Meys, Mex, Meix ; enclos, jardin, verger). UAnville lui donne une origine plus relevée, dans ses éclaircissements géographiques sur la Gaule (page 420.) Il place, entre Feurs et Lyon, la station gallo-romaine appelée Mediolanum, et qui ne serait autre que Mays. Cochard, érudit dont les écrits font autorité, a fait cepen- dant, à ce sujet, une confusion inexplicable, en avançant que cette même situation était donnée à Mediolanum, sur la table de Peutinger ; tandis que la table Théodosienne indiquait cette station entre Rodumna (Roanne) et Forum (Feurs). Comment ne savait-il pas que la table de Peutinger, et la table Théodosienne sont un seul et même document qui a été désigné : ici par la date qu'on lui a attribuée ; là par le nom de son premier possesseur [connu, qui vivait au xvie siècle ? Mays est l'une des nombreuses localités où, dans ces derniers temps surtout, on a voulu voir l'emplacement de l'introuvable Mediolanum de la table de Peutinger. Sanson d'Abbeville, et d'Anville après lui, paraissent être les pre- miers qui aient cherché à fixer la position de cette ville mystérieuse. Il paraît donc plus prudent d'accepter, pour Mays, l'ori- gine indiquée ici en premier lieu. Quoi qu'il en soit, une famille, éteinte depuis près de quatre siècles, et qui eut une existence importante en Forez et en Lyonnais, a porté le nom de Mays (Meys, Meix),