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                DES GRANDS CARMES DE LYON                  357

à venir voir les Révérends de la communauté, quand ils
sont malades; décidé qu'on lui donnera dix écus de gage à
l'entrée de chaque année (Ibid.).

   1660, septembre, } . — Demande faite de la part de
M. l'abbé de Saint-Just, en qualité de chef de la Congré-
gation de la Propagation de la Foi, et de la part de toute
cette Compagnie, dont les assemblées ont lieu toutes les
semaines dans le logement des Pénitents de la Miséricorde,
à l'effet d'obtenir des PP. Carmes la permission de faire des
catéchismes en la dite chapelle des Pénitents, les dimanches
et fêtes, en faveur des nouveaux convertis et de ceux qui
seraient en disposition de se convertir. Refus Çlbid.)

   1660, septembre, 21. — Le prieur ayant témoigné à la
communauté le désir que le R. P. Vial a de lui dédier sa
thèse de majeure, elle l'a acceptée et elle a décidé qu'on
lui ferait un présent de 10 pistoles valant 110 livres (Ibid.).

   1660, novembre, i<). — Un P. Augustin, hérault de la
province de Touraine, demande à être logé et nourri au
couvent de Lyon, pendant qu'il fera mettre sous presse une
philosophie. Refus pour cause d'impossibilité.

   1660, novembre, 26. — Le P. Procureur invite le prieur
et les religieux à réfléchir sérieusement sur les dépenses
extrêmes que les religieux passants causent au couvent par
le trop long séjour qu'ils y font, la plupart n'ayant pas la
discrétion de se retirer après trois jours d'hospitalité gra-
tuite, malgré les avertissements qui leur sont donnés. La
communauté décide que l'on fera payer une pension à tous
les religieux qui ne seront pas enfants de la province de
Narbonne, après qu'on les aura reçus charitablement l'es-
pace de trois jours. La pension est fixée à 15 sols par jour