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               DES GRANDS CARMES DE LYON                  355

règlement de 1768 a. été refondu dans un autre, à la date
du 10 juillet 1791; ce dernier seul régit actuellement la
matière. Les premières traces d'une organisation d'un corps
de pompiers ou seringueurs datent de 1641. A cette époque,
en effet, les échevins choisirent douze maîtres charpentiers
chargés d'accourir dès qu'un incendie avait lieu, et de
diriger les secours. Ils devaient être rémunérés suivant les
services rendus, mais eux seuls avaient droit à une rétri-
bution. A. C. BB. 208.

  1648, février, 6. —Incendie des Carmes et de Sainte-
Catherine.

   164.8, février, 12. — Le Consulat donne aux prieur et
religieux du grand couvent des Carmes la somme de 1,000
livres tournois en aumône et considération des ruines arri-
vées à leur couvent, à cause de l'incendie qui y est survenu
quelques jours auparavant (AC. BB. 202).

   1648, mars, 3. — Mais les Grands Carmes n'avaient reçu
cette libéralité qu'à la condition de l'appliquer à réparer les
suites de l'incendie. Aussi, les consuls voyant qu'ils ne se
pressaient pas de rétablir leurs bâtiments endommagés,
décidèrent-ils que les Carmes seraient tenus de faire com-
mencer dans la huitaine ces travaux, que faute par eux
de l'avoir fait, le mandement du 11 février serait révoqué ;
que Vincent Vertma, receveur des deniers communs, dons
et octrois de la ville, ne leur devait pas payer cette somme
avant l'entier rétablissement des ruines, et que l'insuffisance
de ces secours ne leur donnerait pas non plus le droit d'en
solliciter un plus considérable (A.C. ibid.).

  1648, septembre, 8. — Résolu en communauté que le
Chapitre provincial serait tenu dans le couvent de Lyon,