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           UNE VISITE A L'ÉGLISE SAINT-SORLIN         203

«  d'or les quatre aulnes de drap écarlate données par le con-
«  sulat à la générale de Languedoc, le n septembre 1463,
«  et le troisième comme étant en avance de 32 écus d'or,
«  d'après le carnet des prêts et avances de 1496. »
   Viennent ensuite Denis de Rochefort (1504, 05) ;
Benoît ( / / / 7 , 18, 24, 29, )4, 36) et Jean (//.?/, )8, 44),
et enfin un conseiller au Parlement de Dombes en 1629,
mentionné sans autre désignation individuelle dans Y Ar-
moriai, et qui n'est autre que Louis de Rochefort, appelé
à cette magistrature 33 ans après la mort de son jeune
enfant.
   En effet, dans l'histoire de Jarnioux (de Varax, p. 75),
ce magistrat est cité comme « ayant assisté le 15 mars iéoi
« en compagnie de ses collègues, à l'ouverture du testament
« de Rolland Henri, seigneur de Jarnioux, et nous savons
« aussi par Guichenon (II 32), qu'Abraham Vallier, con-
« seiller au Parlement de Dombes, ayant, le 4 janvier 1629,
« résigné ses fonctions en faveur de Louis de Rochefort,
« membre du présidial et sénéchaussée de Lyon, ce dernier
« fut reçu le 18 septembre suivant. » Nous devons cette
note à l'obligeance de M. A. Vachez.
   Nous rappellerons en quelques mots l'origine des prési-
diaux créés par Henri II en 1551, époque peu éloignée de
celle qui nous occupe. « Le petit nombre des parlements »
(nous dit M. E. Fayard, ancien conseiller à la Cour de
Lyon, dans son Etude sur les anciennes juridictions lyonnaises,
(p. 189), « et leur extrême éloigneraient des plaideurs ren-
« daient le recours aussi difficile qu'onéreux. Ce fut le
« désir d'abréger les longueurs et les frais du procès, qui
« décida Henri II à rendre l'édit de création des présidiaux.
« Ces tribunaux intermédiaires entre les parlements et les
« sénéchaussées furent établis dans les grands bailliages pour