Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   MÉDAILUER LYONNAIS.                 249

   La réorganisation des écoles de médecine donna au -
gouvernement l'idée de fonder, à côté de chacune d'elles,
une école de pharmacie.
   D'après la loi du 21 germinal an xi (11 avril 1803),
qui consacra cette nouvelle mesure, trois années de cours
dans les écoles devaient épargner aux élèves phar-
maciens cinq années de l'apprentissage qui, pour ceux
qui ne fréquentaient point les écoles, était fixé à huit ans.
La même loi défendit aux épiciers et droguistes de vendre
aucune composition en préparation pharmaceutique sous
peine de 500 francs d'amende. Avant cette époque, les
statuts et règlements en vigueur, parmi les pharmaciens
de Lyon, prescrivaient pour le candidat six examens
théoriques et pratiques ; les deux premiers devaient être
publics et les quatre autres particuliers. Tous les phar-
maciens reconnus interrogeaient le postulant dans chacun
de ses examens, en présence des autorités constituées et
de deux médecius, membres et députés de l'ancien collège
de médecine.
   Trois écoles de pharmacie furent donc créées : à Paris,
à Montpellier et à Strasbourg. Nul ne put, dès lors,
exercer la pharmacie en Fiance s'il n'eût été reçu dans
une de ces écoles et s'il n'eût atteint l'âge de vingt-cinq
an; accomplis.
   Voyez Dagier : Histoire du Grand Hôtel-Dieu. — Dic-
tionnaire encyclopédique de la France. — Annuaire de
Lyon, 1839, où nous avons pris ces documents.
                                         Ed.   VACHERON.