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ANCIENNES FAÃ'iiNCERlES LYONNAISES. 299 1, 200 livres, tous les six mois , à compter du jour de Saint-Jean-Baptiste dernier, sur les mandemens qui lui seront expédiés, et ce pour tenir lieu à la dite Lemasle, tant du loyer de Ions les emplacemens qu'elle occupe, y compris celui dont le Consulat s'est rendu caution, que pour loutes autres demandes généralement quelconques qu'elle pourrait faire au Consulat pour raison de sa fabri- que de fayance, établie en cette ville sur le boulevard Saint-Clair, à la charge par elle de l'entretenir sur le pied qu'elle est aujourd'hui et d'y maintenir un nombre d'ou- vriers suffisant, comme aussi sous la condition expresse qu'au cas que la dite manufacture vînt à cesser avant l'expiration des dites dix années, la dite pension ou grati- fication demeurera dès lors supprimée, sans que ladite Lemasle puisse demander ni prétendre aucune chose, sous quelque prétexte que ce soit , prévu ou non. Tout ce que dessus accepté par la dite Lamasle, qui en a très-hum- blement remercié les dits sieurs prévôt des marchands et échevins. Dont acte. «PERRICHON. - «JOUVENCEL. - « MOGNIAT. - « SoUBRï(l). » 18 avril i 741. — Après un résumé succinct des titres en vertu desquels Françoise Blateran exerçait son in- dustrie, la présente délibération , prise sur une requête adressée au Consulat par la dame Lemalle, se continue ainsi : « En exécution de ce privilège et pour contribuer à l'établissement d'un manufacture nécessaire et jusqu'a- lors inconnue en cette ville, MM. les prévôt des mar- chands et échevins prirent une délibération (la précé- dente), le 14e aoust suivant, par laquelle ils accordèrent (1) Actes consulaires, BB. 303.