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              LES ARCHIVES DE LA PRIMÂTIALE DE LYON                   427

lors étaient insuffisants, et avaient besoin d'être complétés. Ils'adressa
alors au sieur Julien Orellu, qui reçut 75 livres par mois.
   En 1620, un nouveau local est affecté aux archives, et, le 5 mai,
le Chapitre commet le Précentëur et le Chamarier.« pour faire trans-
porter les ornements en la salle nouvellement construite et faire
apporter les papiers qui sont aux hautes archives^ au lieu d'où on
aura sorti les ornements, à ces fins y faire faire les armoires et
autres choses nécessaires. » Seize armoires sont construites et pla-
cées dans le local destiné aux archives, derrière la salle du Chapitre.
  En 1661, le Chapitre possédait les minutes dressées depuis plus
de 300 ans par des notaires royaux, tels que les sieurs Boiron, du
Soleil, Perrissoud, Girinet, dé Loirivière, de Moulins et autres. Le
13 mai de cette année, le Chapitre fit commettre par le Présidial le
premier notaire royal, « pour faire expédition des minutés de ces
notaires, pour tenir lieu des originaux et conserver ces minutes à
perpétuité. »
  En 1679, le Chapitre décide qu'il sera fait un nouvel inventaire
des archives, et apprend qu'il existe, à Genève, plusieurs de ses titres
enlevés, sans doute par les protestants, en 1562, et le Chantre fut
chargé d'aller les retirer.
  La confection du nouvel inventaire fut confiée à un sieur Néron,
qui reçut cent livres par mois pour ce travail et 36 livres pour un
copiste, à condition que chaque mois sera compté à 25 jours, que
chaque jour sera de sept heures, « et le chapitre commit les comtes
de Rochebonne, de Foudras, d'Albon et de Sugny pour assister,
chaque jour de la semaine, le sieur Néron, dans son travail. ».
   En 1689, le Chapitre refusa toute communication des titres de
ses archives. Cette mesure fut désastreuse pour nos écrivains, et plus
d'un s'en est vivement plaint dans ses ouvrages, mais des abus
graves avaient eu lieu, et le Chapitre le constata, en ces termes,
dans sa séance du 29 janvier 1689. « Le Chapitre, sur ce que la
facilité que T o n a eu de communiquer les papiers et titres de l'Eglise
et même les registres capitulaires a donné des lumières dont plu-
sieurs personnes ont tiré avantage à son préjudice, arrête qu'à
l'avenir il ne sera communiqué aucun titre, papiers ni registres