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LES PAGANI ET LES PAGAN 463 et fut enseveli dans l'église paroissiale de Saint-Martin de Visan, près de Valréas au diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Ce Phi- libert de Payan est l'auteur commun des Payan de l'HosteL Payan de l'Estang, Payan du Moulin et Payan de Saint-Martin. Les armes de Philibert de Payan sont : D'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes de même. PAGAN DE TOULOUSE Lachcsnayc des Boys, dans son Dictionnaire de la Noblesse (Paris, A. Boudet, 1776), donne une note généalogique sur les Pagan de Toulouse, qui, dans les divers actes les mentionnant, sont nommés en latin Pagani, Pagano et en français Pagan. « En 1117, Hugues de Pagan et Geoffroy d'Adhémar, tous deux gentilshommes de Toulouse, fondèrent l'Ordre des Templiers. » .Lachesnaye des Boys n'en dit pas davantage et il ajoute pour toutes preuves : « Un Hugues et Bertrand de Pagan rendirent hommages de leurs fiefs au roi en 1170. » Voilà encore une question histo- rique toute posée aux savants Toulousains, mais non résolue. La filiation des Pagan de Toulouse n'est établie qu'à partir de Guillaume, fils d'Arnaud Pagan, qui vivait en 1562. Leurs armes sont : D'azur, à quatre barres d'argent, deux lions de sable passans l'un sur l'autre, brochant sur le tout. *—— Maintenant que nous avons esquissé sommairement (1) (1) En effet, nous n'avons pu mentionner les innombrables familles Pagani qui florissent encore en Italie, et nous avons dû négliger bien des notes. Du reste noua n'étions pas autorisés par le plan de cet ouvrage à en faire une monographie paga~ nienne. Cependant nous devons citer encore ici une famille de Novarre, qui se rattache probablement à ceux de Mondovi, elle est actuellement représentée par : 1° Joseph Pagani, chirurgien en chef de l'hôpital de Novarre ; il fut nommé le 20 mars 1860 chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon III, en reconnais-- sancè de soins donnés et de services rendus aux blessés français ; et 20 Giovanni Battista Pagani, directeur du séminaire épiscopal de Novarre, auteur d'un ouvrage de spiritualité très estimé ; L'Ame diiiote devant la sainte Eucharistie. Paris, Louis Vives, 1874.