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                  LA « MARSEILLAISE » DE MAZOYER                   407
                     Vita minus cupidi nostrœ
                     Quant mortis eorum pulchrœ
                     Nobis erit ulciscendi
                     Superbia, vel eos sequendi.

                Adsint, etc.


                                  VI


                    Amor sanctissime patrict
                    Manus tuere vindicte.
                    Libertas, libertas dilecta,
                    Cumpatronis tuis pugna.
                    Gallica nostra sub vexilla
                    Ad te currat Victoria ;
                    Hostes tui pcreunies
                    Te nosque videant triumphantes.

               Adsint arma, cives ! struantur agmina !
               Cito (bis) satafcedus cruor riget arva-


   Quel étonnement pour les voyageurs ! Quelle stupéfaction pour les
touristes d'être éveillés au milieu de la nuit, d'être salués, le jour,
par le vibrant :
                         Adsint arma, cives !

que répétaient hommes, vieillards et jusqu'aux enfants de quatre ans !
   Rien n'empêchait qu'on ne se crût aux beaux temps de la Ré-
publique romaine. Involontairement, on cherchait les consuls et les
licteurs, les centurions, les hastaires et les vélites. Il ne manquait
que la tunique et la toge aux belliqueux habitants de Saint-Vallier.
   Un premier pas fait, on en franchit bien vite un second.
   L'humanité est comme le Juif errant, elle ne peut jamais s'arrêter;
il faut toujours qu'elle aille en avant.
   La Marseillaise en latin ne put bientôt plus suffire à l'exaltation