Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                          ÉPHÉMÉRIDES LYONNAISES                             317

de la République, bien connu à Lyon, M. Charles Méra, conseiller
général du Rhône, maire d'Orliénas.

    11 Octobre. —- Sur la place Bellecour, à sept heures du matin,
 grand lâcher de pigeons voyageurs, organisé par le Club du Midi,
 l'un des cercles colombophiles les plus importants de Bruxelles. La
 surveillance et le contrôle sont exercés par la société colombophile
 « Alsace-Lorraine, » qui vient de se fonder à Lyon.
    — Mme Sarah Bernhardt donne en matinée, au théâtre Bellecour,
 une représentation extraordinaire de Ruy Blas, au profit de l'Œuvre
 des Fourneaux alimentaires de la Presse lyonnaise, avec la troupe
du théâtre de la Porte Saint-Martin et des artistes du théâtre national
 de l'Odéon et des théâtres municipaux de Lyon.
    Le concours des musiques militaires, gracieusement mises à la
 disposition du Comité de direction de l'Œuvre, par M. le général
 Davout, duc d'Auerstaedt, gouverneur de Lyon, contribue à aug-
 menter l'éclat de cette belle solennité. (1)
    Ruy Blas n'avait pas été joué à Lyon depuis le mois de janvier
 1880. Plusieurs représentations furent alors données au théâtre Bel-
lecour, sous la direction de M. E. Simon. M. Régnier remplissait le
rôle de Ruy Blas, M. George Richard celui de don César de Bazan,
Mme Defresne celui de dona Maria de Neubourg, Mlle Cassothy celui
de Casilda. Il ne reste de cette interprétation que M. Albert Lam-
bert, de l'Odéon, que le public revoit avec plaisir dans le rôle impor-
tant et difficile de don Salluste de Bazan.
    — Au Casino, grande réunion privée conservatrice, où se fait
entendre M. Paul Leroy-Beaulieu. L'éminent économiste donne une
série de conférences dans le département du Rhône : le lundi, à
Villefranche; le mardi, à Condrieu; le mercredi, a Beaujeu; le
jeudi, à Givors; le vendredi, à l'Arbresle; le samedi, à Saint-Genis-
Laval.
    — Banquet annuel des anciens élèves de la Martinière.

  (1) Voir : Sarah Bernhardt et l'Å’uvre des fourneaux de la Presse lyonnaise, par
François COLLET. — La Revue lyonnaise, t. X, p. 234.