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           LA BIBLIOTHÈQUE DE LA PRIMATIALE DE LYON               29)

lègede la Trinité, par un testament, en date du 31 décembre 1690,,
qui fut ouvert le 29'juin 1693. On y lit, entre autres, cette clause :
« Je lègue au grand collège des Jésuites de Lyon ma bibliothèque,
« désirant que, incontinent après ma mort, tous mes livres qui se
« trouveront dans ladite bibliothèque leur soient remis, à l'excep-
te tion des Conciles imprimés au Louvre et de la Bibliothèque des Pères,
« que je lègue au sieur Curtillat, curé de Neufville, en reconnais-
« sance des peines que je lui ai données, priant les Pères Jésuites
« de dire beaucoup de messes pour moy, par l'amitié qu'ils m'ont
« toujours portée et par l'estime que j'ay toujours eue pour leur
« compagnie. » Camille de Neufville avait fait ses études au col-
lège de la Trinité. »
   Les Jésuites reconnaissants réunirent tous les livres que l'arche-
vêque leur avait légués dans une salle spéciale, qu'ils ornèrent de
son buste en marbre et à laquelle ils donnèrent le nom, encore
gardé aujourd'hui, de « Salle Villeroy. » En outre, une inscription
latine perpétue le souvenir du bienfait. On lit, en effet, sur une
grande tablette de bois :


             « Camillus de Neufville, prorex, archiepisc.
          et cornes lugd., bibliothecam librorum non
          vulgarium refertissimam moriens supremis
          testamenti tabulis huic collegio attribuit,
          adjecta commendatione gerere a P. P. per
          plures annos in diocesi collocare, futurum
          posteris sui erga societatem studii e t R . P .
          Franc, de La Chaise, regia confessionibus
          benevolentiam monumentum, anno MDCXC1II. »



   Déjà, quelques années auparavant, les régents du collège de la
Trinité, en souvenir de la sollicitude de Camille de Villeroy, avaient
fait placer dans leur bibliothèque l'inscription suivante ;