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nwiiiinimiiamimiOTiiuigiaMiMMUHMum %EVUE CRITIQUE DES LIVRES NOUVEAUX ESQUISSES PROVINCIALES, par E. MEUNIER. — Bibliothèque des mères de famille. (2.™ série.) Paris. Librairie de Firmin-Didot et C ie , rue Jacob, 56. — Un vol. in-18 jésus. Prix : 3 francs. Si vous aimez les petites histoires écrites d'une plume fine et légère, et où l'on sent circuler à travers les lignes comme un souffle de joyeuse humeur, lisez les Esquisses provinciales, de Mme E. Meunier. Le volume en contient onze, qui font regretter que l'auteur n'ait pas complété la douzaine ; car de la première à la der- nière on ne cesse d'être intéressé. Avec pareil conteur, on ne craint pas de s'en- nuyer, et l'on peut dire que Mme E. Meunier a su mettre dans son livre pour le moins autant d'esprit que de sentiment. Il serait à souhaiter que la morale se pré- sentât toujours sous une forme aussi heureuse. HISTOIRE DU PAUVRE PETIT FRANICHKO, suivie de l'Archet d'or, par Franz MAUTHNER, traduction française de Mme A. WOLFF. — Bibliothèque des mères de famille. (2"« série.) Paris. Librairie de Firmin-Didot et C«=. — Un vol. in-18 jésus. Prix : 3 francs. Ce nouveau volume de la « Bibliothèque des mères de famille, » (2 me série,) offre un caractère tout particulier. L'Histoire du pauvre petit Franichko est la curieuse et intéressante odyssée d'un jeune garçon sorti des forêts du pays slovaque pour exercer l'humble métier de « raccommodeur de souricières, » et dont la naïve ignorance vient se heurter à la civilisation des grandes villes allemandes. Ce récit, qui se rapproche autant de la légende que du roman, a un certain charme de sim- plicité que le traducteur de Franz Mauthner, Mme A . Wolff, a su lui conserver. Cette petite histoire est suivie de l'Archet d'or, récit non moins légendaire, bien, que plus moderne que le premier, mais aussi fort touchant.